Lors de la période coloniale française en Afrique du Nord, les populations autochtones amazighes ont été dépossédées de leurs terres et ressources naturelles (mines, eaux, forêts...). Les autorités coloniales ont adopté des lois spécifiques pour « légaliser » leur politique de dépossession des tribus de leurs biens fonciers. Après «l’indépendance», les Etats ont maintenu le statu quo en conservant et en appliquant les mêmes lois coloniales jusqu’à nos jours. En conséquence, les Amazighs ont été refoulés vers les zones les plus pauvres et les plus difficiles à exploiter (montagnes, déserts…).

Le CMA participera à la 9ème session du Mécanisme d’Experts des Nations Unies sur les questions autochtones qui se déroulera du 11 au 15 juillet 2016 au Palais des Nations à Genève. Outre leurs interventions lors des assemblées plénières, les délégués du CMA organisent un évènement parallèle intitulé « Monitoring of the UN Declaration and Global Conference on the Rights of Indigenous Peoples, what progress? What barriers? What challenges for the Amazigh people?”, mercredi 13 juillet de 16h à 18h, salle XXVII.