Mercredi 14 juin 2017, les Kabyles étaient appelés à se rassembler au centre de la ville de Iazzugen (Azazga) mais aussi dans d’autres villes de Kabylie, afin de célébrer « la Journée de la nation Kabyle » et rendre hommages aux victimes de la répression du « printemps noir » de l’année 2001 au cours duquel 126 personnes ont été tuées par les force de sécurité algériennes.
Nous apprenons par un communiqué publié le 12 juin 2017 par le Ministère marocain des affaires étrangères[1] que «le royaume du Maroc a décidé d’envoyer des avions chargés de produits alimentaires à destination de l’État du Qatar ». Le communiqué ajoute que « cette décision intervient en conformité avec les préceptes de la sainte religion islamique qui incite à la solidarité et l’entraide entre les peuples islamiques…».
Les archéologues viennent de découvrir dans l’adrar Ighoud, dans la région de Marrakech au Maroc, des restes humains vieux de plus de 300.000 ans, les plus anciens jamais trouvés à ce jour dans le monde.
Depuis toujours, comme par réflexe, à chaque fois que les Amazighs osent élever la voix pour exprimer pacifiquement un minimum de respect pour leurs droits
légitimes et leurs libertés fondamentales, les gouvernements les accusent automatiquement et systématiquement d’être des « séparatistes », de « nuire aux intérêts nationaux »
et d’être « manipulés par des mains maléfiques étrangères ».
Après la mort tragique du jeune marchand de poissons Mohsen Fikri le 28 octobre 2016 à Taghzut (Elhocima), broyé par une benne à ordures alors qu’il tentait de sauver sa marchandise jetée dans la benne par des policiers, la population de cette localité s’est massivement et spontanément soulevée pour exprimer sa solidarité avec la victime et sa famille mais aussi pour crier sa colère contre ce n-ième drame causé directement ou indirectement par les forces policières de l’Etat marocain dans cette région du Rif.
Après près de 23 mois de détention préventive injustifiée et en dehors de toute légalité et de mauvais traitements infligés aux prisonniers durant leur incarcération, Kamel-Eddine Fekhar et ses co-détenus ont été présentés le 24 mai 2017 devant le juge du Tribunal criminel de Médéa.
M. Abdelmalek Sellal
Premier Ministre algérien
Palais du gouvernement
Alger, Algérie
M. le Premier Ministre,
Votre gouvernement a organisé des «élections» au cours desquelles vous avez promis pas moins que le bonheur aux algérien-nes.
Kamel-Eddine Fekhar, défenseur des droits de l’homme et du peuple At-Mzab détenu arbitrairement et de manière extrajudiciaire à la prison de Taghardayt (Ghardaya) depuis plus 18 mois, a entamé au début du mois de janvier sa 5ème grève de la faim pour protester contre sa détention illégale et ses conditions de détention inhumaines.
Depuis qu’elle a été élue à la tête du Congrès Mondial Amazigh (CMA) en juillet 2015, Kamira Nait Sid est devenue une cible privilégiée pour la police algérienne. Le 10 août dernier, elle a été convoquée au Commissariat central de Tizi-Wezzu où elle a subi un interrogatoire de deux heures durant lequel elle a été questionnée sur ses activités en tant que présidente du CMA. La police algérienne lui reproche explicitement le fait de dénoncer les violations des droits humains en Algérie et particulièrement en Kabylie. Depuis, elle a reçu deux autres convocations auxquelles elle a obligation de répondre.
Azul fellawen/t,
En 2001, un collectif de plus de 30 associations culturelles franco-berbères, a entrepris une démarche en vue de faire cesser les discriminations qui frappent les citoyens de culture amazighe et de donner à Tamazight (la langue amazighe) les moyens publics pour assurer sa promotion. Cette démarche portait le titre significatif de « Citoyens à part entière, Tamazight à l’Education Nationale ».